C’est le 13 mai 1992 – jour du 11ème anniversaire de la tentative d’assassinat qui l’a frappé – que le Pape Saint Jean Paul II annonça qu’il faisait du 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, une journée spéciale des malades. La préoccupation des malades avait toujours été dans sa vie une marque distinctive de son ministère. Et tous les 11 février étaient célébrés par une messe papale offerte aux malades dans la basilique Saint-Pierre de Rome. En ces occasions il prit coutume de prêcher la maladie qui, disait-il faisait partie de la vocation humaine et constituait un appel vers un approfondissement de la conversion. À la fin de la messe, les lumières baissaient et de multiples cierges étaient allumés en même temps qu’était entonné l’Ave Maria de Lourdes en plusieurs langues.
Cette année, le 11 février tombant un lundi, c’est le 14 février que sera présidée cette 27ème journée des malades en l’église Notre-Dame-des-Champs par le vicaire général Philippe Marsset. Tous ceux qui viennent au pèlerinage LCE à Lourdes savent bien que les malades ont la première place, en particulier pendant les différentes célébrations.
Cette première place est celle que Jésus donnait aux malades. L’évangile nous montre Jésus, annonçant la Bonne Nouvelle et guérissant les malades de toutes sortes, aussi bien atteints de souffrances physiques que psychiques ou spirituelles, et l’évangile insiste pour dire que de nombreux malades étaient guéris.
Nous venons à Lourdes et nous espérons une guérison. Mais ce n’est
pas forcément La guérison que nous souhaitons qui est au rendez vous.
Toutefois une guérison est certaine, c’est la guérison du cœur, la guérison spirituelle que Dieu nous accorde par l’intercession de la Vierge Marie, véritable conversion du cœur. Notre maladie est un chemin vers la conversion. Quand nous revenons de Lourdes, nous ne sommes plus les mêmes. Il y a un avant et un après.
Pierre Thomas