Témoignages de malade au Sein de Lourdes Cancer Espérance Paris :
comment sont-ils venus à Lourdes pour la première fois ?
que signifie Lourdes pour eux ? Quelle foi les porte dans la maladie ? Qui est Marie pour eux ? Quelles espérances ont-ils ? Quelle espérance portent-ils ?
L’accueil qu’ils reçoivent au sein de LCE75 ?
Autres vidéos :
https://www.lce75.org/fullpage/videos/
Témoignage Docteur Monique Gobert :
Pour moi Lourdes, dès l’enfance, c’était un site connu puisque j’y venais avec mes parents mais j’en avais une sainte horreur car je trouvais cette ville avec ces chapelets, ces vierges ces crucifix, partout, épouvantable !
et je m’étais juré que je n’y remettrais plus les pieds
et puis un jour un appel un appel de service pour remplacer un médecin qui accompagnait une délégation du 75, au pèlerinage de Lourdes Cancer Espérance.
Je n’en avais jamais entendu parler, j’ai essayé de trouver un remplacement, que je n’ai pas trouvé.
J’avais dit cette phrase malheureuse ou heureuse : « »si je ne trouve personne je ne vous laisserai pas tomber ».
Il a donc fallu que je me rende l’évidence : que je ne pouvais pas laisser tomber le pèlerinage.
Et me voilà embarqué dans une aventure tout d’abord sanitaire : beaucoup de malades, beaucoup de pression, beaucoup d’inquiétude pour accompagner tous ces malades.
Là j’en étais à une mission de santé.
Et puis est-ce que je reviens ? Oui !
J’ai commencé à revenir, et cette fois, mon regard a commencé à changer. D’abord j’avais vu le pèlerinage, j’avais revu Lourdes, le sanctuaire sous un oeil complètement
différent avec un vrai centre de prières et une église en marche et priante. Quelque chose d’extraordinaire !
Donc j’y suis revenue, me disant, quand même il faut aller voir c’est peut-être un hasard.
Et en fait à chaque année un petit, miracle personnel arrivait et je commençais à découvrir cette famille LCE.
C’est une vraie famille avec ses difficultés, des gens qui se font des reproches gentils, plus ou moins gentils, mais comme une famille et je retrouvais
avec plaisir tous ces gens et les malades très fidèles qui eux m’avaient repérée.
Mais il y avait du nouveau, et puis d’année en année, je ne sais plus depuis combien de temps je viens, mais d’année en année c’est devenu aussi mon pèlerinage.
C’est mon point de départ pour l’année qui va venir, je dépose ma vie scolaire, ma vie professionnelle au pied de la vierge.
Et c’est mon pèlerinage pas seulement celui des patients. J’y dépose tout ce qu’il y avait été un peu lourd au cours de l’année d’avant, tout ce qui risque d’être plus lourd l’année
d’après.
Voilà c’est plein de grâces, on reçoit énormément de grâces et de forces.
Et donc pour le moment si on veut bien de moi en tant que médecin je continuerai à rendre ce service mais qui rend autant service à moi qu’aux autre.